26/02/2009
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Roland Wiedemann
Que se passe-t-il dans la tête d'un expert lorsque des skieurs ou des snowboarders s'engagent dans des pentes de neige profonde de 40 degrés alors que le niveau d'alerte aux avalanches est de quatre ?
Martin Engler : J'en ai d'abord le souffle coupé. La semaine dernière, je faisais du ski de randonnée au Riedbergerhorn et j'ai vu des gens aux jumelles au Fellbühl, un domaine très apprécié des freeriders au-dessus de Riezlern. Il n'y avait pas quelques personnes isolées, mais beaucoup de monde. Et ce alors que le niveau d'alerte était de quatre. La pente est raide à plus de 40 degrés dans la partie supérieure. Je suis clairement contre la diabolisation de la neige profonde et contre les interdictions. Mais quand je vois une telle chose, je suis horrifié.