Test matos | Bergans Osatind pantalon

Première impression

Le toucher et l'aspect du pantalon Osatind plaisent d'emblée. Le choix de la couleur du modèle de test, un bleu clair, presque fluo, ne correspond pas à 100% aux combinaisons de couleurs modernes et plutôt sobres actuelles dans le milieu du freeride. Le bleu clair est cependant facile à combiner et le pantalon est également disponible en noir, vert et orange. La largeur de la ceinture peut être réglée à l'aide d'une languette avec fermeture velcro. Il existe également des passants pour une ceinture. Les deux poches avant sont fabriquées en mesh élastique pour plus de confort et d'aération à l'intérieur. La grande poche sur la cuisse avec une belle impression a été conçue de manière à pouvoir y ranger un DVA en toute sécurité (remarque : les DVA ne doivent être rangés que dans des poches sur la jambe qui ne sont pas cousues, sinon la poche avec le DVA risque d'être arrachée du pantalon dans une avalanche). Le DVA peut être fixé dans la poche par une petite boucle et une petite poche intérieure est également prévue. La fermeture éclair latérale pour l'aération est également réalisée en mesh élastique, de sorte que les propriétés d'élasticité sont conservées ici aussi. La partie des genoux est préformée dans une légère flexion. Pour que le pantalon reste bien en place même avec des chaussures de ski, les jambes sont coupées plus courtes à l'avant. Une fermeture éclair oblique est intégrée sur le côté de la jambe. Un pli en biseau y est intégré afin de pouvoir ajuster la largeur des jambes. Les guêtres sont amovibles et réglables en taille à l'aide de boutons-pression et de velcro. Elles peuvent ainsi être adaptées de manière optimale à la chaussure de ski. Du mesh élastique a également été intégré dans les guêtres afin d'augmenter la liberté de mouvement. Les bretelles fournies sont plutôt épurées. Elles sont certes amovibles, mais assez minces, et le réglage n'est pas continu, mais se fait par quelques points de Velcro. Dans l'ensemble, la première impression est positive, surtout en raison des nombreux détails de qualité comme les inserts élastiques en mesh ou la petite boucle dans la poche DVA.

Test pratique

Lorsque l'on enfile pour la première fois ses chaussures de ski avec le pantalon Osatind (modèle de test, taille L), on remarque immédiatement que le bas des jambes est très étroit, malgré toutes les possibilités de réglage. Le test n'a certes pas été effectué avec des chaussures de randonnée, mais une Dynafit Khion (taille 29) devrait pouvoir passer sous les jambes sans trop d'efforts et sans boucles tendues visibles à travers le pantalon. Ici, c'est surtout le pantalon lui-même qui pose problème, car les possibilités de réglage au niveau des guêtres fonctionnent bien. Lors de la montée, le freerider habitué au hardshell remarque immédiatement que les frottements et craquements habituels des outerlayer hardshell largement répandus ne se font plus entendre. La liberté de mouvement est au top et rien ne se tend ou ne se bloque, même lors de petites escalades. La respirabilité en montée et les possibilités d'aération sont bonnes. La fermeture éclair sur toute la longueur, parfois installée dans d'autres pantalons de randonnée, ne manque pas. Sans pouvoir vraiment justifier pourquoi, je m'attendais à ce qu'un pantalon de randonnée soit aussi plus léger que mon hardshell. Avec un peu moins de 800 grammes (770 grammes mesurés), ce n'est cependant pas le cas de l'Osatind. En plus de l'étroitesse des jambes, le test pratique a mis en évidence d'autres particularités dans la coupe. Si le pantalon n'est pas très serré (ce qui n'est pas le cas en taille L pour un homme de 182 cm et 82 kg), le pantalon semble assez large autour des genoux et des fesses. En principe, je ne serais pas opposé à une coupe baggy, mais celle-ci n'est pas possible en raison de l'étroitesse des jambes et de la partie avant plus étroite autour des hanches. La résistance du pantalon Osatind a fait ses preuves lors du test. Si, avec les hardshells, on craint souvent les coupures dues aux rochers ou aux branches pointues, on peut sans problème utiliser le pantalon stretch de manière un peu plus dure. On observe certes quelques signes d'usure légère, mais aucune coupure ou autre n'est apparue lors du test et même le contact occasionnel avec des crampons n'entraîne pas immédiatement les longues coupures redoutées avec les hardshells. En ce qui concerne la respirabilité, le pantalon Stetch laisse également une bonne impression et n'a pas à craindre la comparaison avec les shells, aussi respirants soient-ils.

Conclusion

Le pantalon Osatind de Bergans est un pantalon de randonnée de grande qualité et doté de détails bien pensés. Le mélange de matériaux et les caractéristiques sont également convaincants dans la pratique. Seule la coupe ne semble pas convenir à tout le monde (en tout cas pas au testeur). Même si je préfère toujours les pantalons hardshell pour les journées froides et humides et pour le ski hors-piste, le pantalon Osatind est devenu un compagnon fidèle pour les randonnées de printemps et la randonnée occasionnelle sur les pistes grâce à sa respirabilité et sa liberté de mouvement,

avantages et inconvénients :
+ Finition et détails
+ Mobilité
- Coupe

Caractéristiques:
- Tissu stretch 4 directions (coupe-vent et imperméable)
- Zips d'aération avec insert en mesh
- Bretelles réglables et amovibles.
- Genoux préformés
- Réglage par velcro au bas des jambes.
- Protection des bords
- Guêtres intérieures amovibles avec Velcro réglable pour ajuster la largeur

Matière : 95 % polyester (74 % dont recyclé)/5 % élasthanne (Spandex)
Tailles : S-XXL
Poids : 760 g (taille L) - mesuré 770 g (taille L)

Vous trouverez ici le site du fabricant avec plus d'informations, vous pouvez acheter le pantalon Osatind ici dans notre boutique partenaire Bergzeit.de.

Ce produit a été mis gratuitement à disposition de PG par le fabricant pour le tester.