Pour descendre, il faut d'abord monter. Ce qui semble si simple peut s'avérer être un obstacle dans la pratique. Nous vous montrons ici quels sont les moyens d'aide - en particulier pour les sportifs monocyclistes. Et respirez toujours calmement!
La solution classique pour ne pas s'enfoncer dans la neige profonde, ce sont les raquettes à neige, surtout pour ceux qui ne font qu'une seule planche. Déjà dans la nuit des temps, les hommes attachaient des branches de sapin tressées ensemble sous leurs pieds pour avancer plus vite. Après des siècles, voire des millénaires de développement, nous trouvons aujourd'hui un choix presque incalculable de raquettes à neige. Mais lesquelles sont adaptées à une randonnée en snowboard ? Toutes les raquettes ont un inconvénient : dès que l'inclinaison de la pente dépasse 30°, elles ne sont plus adaptées, surtout si la neige est dure. Le système est trop mou et les traversées de pente sont souvent aventureuses, car les liaisons souples offrent peu d'appui. Malgré tout, de nombreuses randonnées sont faciles à réaliser en raquettes à neige. Il existe des modèles en plastique avec des aides à la montée et des griffes à neige ou des modèles composés d'un cadre en aluminium dans lequel est tendue une sorte de cuir. Ceux-ci disposent également de griffes à neige utilisables.
Splitboards
La plupart du temps, une randonnée en snowboard implique de traîner des raquettes à neige ou des skis pliants. Comme ces moyens d'ascension ne sont pas jetables, tu dois les ramener dans la vallée. Les outils de marche sont attachés au sac à dos et c'est parti pour la descente ! Ils représentent tout de même un poids supplémentaire. La solution la plus élégante pour un snowboarder est sans doute de gravir les montagnes avec une SPLITBOARD. Ces planches de neige divisibles ont vu le jour en Bavière à la fin des années 80 et au début des années 90. En raison d'une technique insuffisante, elles ne se sont pas imposées. Plus tard, cette idée a été reprise par les Américains et voilà que les splitboards modernes ont fait leur apparition. Il s'agit de planches en 2 ou 3 parties que l'on démonte pour la montée et dont on change les fixations, on colle des peaux sur les semelles et on part à l'assaut. Dans la neige dure et le terrain alpin, les splitboards atteignent leurs limites, surtout dans les traversées raides. Parfois, les traces de ski de randonnée sont trop étroites, ce qui rend la tâche assez pénible, mais de plus en plus de randonneurs ont de larges lattes de freeride aux pieds, c'est-à-dire que les traces s'élargissent. Une fois en haut, il ne reste plus qu'à tout assembler (sans outils) et Rock ?n Roll!
Skis courts et pliants
Monter à ski - descendre en snowboard. Cela semble parfait, non ? Lorsque les freeriders se heurtent aux limites de la pente avec des raquettes ou que le splitboard n'est pas assez rigide pour eux lorsqu'ils skient, il y a une dernière solution : les skis ! - Ou plutôt : les skis courts. Il existe plusieurs types de ces engins de remontée : Leur longueur peut atteindre un mètre et demi. Alors que les uns sont emboîtables, les autres se plient ou ne se démontent pas du tout. Tous les skis courts ont toutefois un point commun : ils ne sont pas destinés à la conduite, mais à la montée. Les "skis" sont fabriqués pour les snowboarders. Au milieu se trouve une fixation à boucle dont la taille convient à presque toutes les chaussures souples. Sur certains modèles, les couteaux à glace sont intégrés. Au lieu d'une surface de glisse, les skis ont des peaux de phoque fixes. On peut acheter les pièces ou les bricoler soi-même. L'inconvénient du bricolage pourrait toutefois être le poids nettement plus élevé des produits Home Grown.