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Matériel de la semaine

Gear of the Week | Sangles booster pour chaussures de ski

Une petite extension de l'équipement avec un grand effet

23/12/2018
Sebastian Siep
Le Booster Strap a été inventé par Ray Fougere en 1999 et les skieurs de park et de pipe ont rapidement remarqué que le strap stoppait les rebonds de la montre de ski. Aujourd'hui, pratiquement chaque fabricant de chaussures de ski a intégré sa propre technologie de strap, mais rien ne vaut l'original.

En tant que technicien à la motricité grossière et motoriste, skier dans des conditions de neige mixte ou dans des traces a toujours été pour moi une assez grande torture pendant des années. Comme j'utilise des chaussures de ski plutôt rigides pour pouvoir aussi guider avec précision un ski de freeride plus massif, j'ai dû lutter contre le matériel encombrant, surtout en cas de fatigue. Dès que je n'avais plus une bonne position sur le ski par manque de force, je ressentais brusquement le bord dur de la montre du ski. Les coups venant du sol étaient transmis très directement au tibia ou au mollet.

Ce qui se passe par exemple quand on est en route par mauvaise visibilité. On se tient en quelque sorte un peu incertain sur la cuillère et on s'attend à recevoir le coup que l'on essaie d'encaisser jusque dans le haut du dos. Depuis que j'ai monté les boosters, c'est fini.

En résumé, le Booster Strap est "juste" une sangle élastique que l'on attache autour de la tige de la chaussure de ski à la place du strap velcro. Elle sert à rendre plus direct le comportement de flexion du mouvement d'avancée dans la chaussure de ski.

C'est ce "Nur" qui rend l'idée si géniale. Le booster permet à la tige de la chaussure de ski d'être en contact direct et continu avec le bas de la jambe. Ma position sur le ski est immédiatement meilleure. Il n'y a plus de flex numérique. On ressent chaque petite modification du terrain sans que le corps ne réagisse brusquement. En principe, la courbe du flex est plus progressive, mais pas plus dure. On remarque l'apparition de l'appui du modèle et on peut guider le ski de manière ciblée avec le tibia par-dessus et contrôler très facilement l'utilisation de la force nécessaire. C'est plus sportif, mais pas plus fatigant. L'effort est simplement plus souple et moins abrupt en raison de la sensation de la chaussure de ski. On peut donc skier mieux et bientôt plus longtemps.

Le seul se réfère également à la construction du booster. Il s'agit d'une sangle fixe qui est serrée en continu à l'aide d'une boucle métallique massive et donc précontrainte. En montée, il suffit d'un petit coup de main pour laisser la sangle très ouverte et éviter ainsi que la boucle ne se balance de manière gênante. Pour la zone de flexion lors du guidage des skis en descente, la sangle est interrompue par deux ou trois élastiques. Deux pour la variante plus souple, trois pour la variante Expert/Race ou Worldcup. Dans ce dernier cas, la zone élastique est très courte et probablement déjà trop ambitieuse pour la plupart des freeriders. On peut s'imaginer l'ensemble comme un châssis sport adaptatif et ce débattement contrôlé donne tout simplement beaucoup de confiance. Les professionnels de la course peuvent bien sûr en tirer davantage avec leur propre suspension, entraînée de manière ciblée.

Pour moi, la variante Expert est très adaptée. Je recommande de commencer par là et, si c'est vraiment encore trop rigide, de découper une bande si nécessaire.

La structure simple boucle+ceinture+caoutchouc a fait que le brevet de l'inventeur était très sûr. Il ne pouvait être reproduit par aucun grand fabricant de chaussures de ski de sa propre initiative. Souvent, l'usine propose des constructions similaires sur les chaussures de course, mais celles-ci ne sont que partiellement élastiques. Dans le caoutchouc, il y a une zone fixe continue qui ne fléchit pas. En y regardant de plus près, on s'aperçoit que la plupart des coureurs utilisent un booster original afin de pouvoir exploiter correctement la chaussure. Certains fabricants utilisent le brevet original et le signalent par une inscription Powered by Booster. Le brevet arrive bientôt à échéance et l'on s'attend à ce que les fabricants d'articles de sport utilisent presque tous cette invention. Tant que le brevet est valable, la pièce d'équipement est très chère par rapport à sa construction simple. En revanche, il n'y a pratiquement pas de pertes dues à l'usure.

Le montage des straps est relativement simple et, si le strap est acheté dans un magasin de détail professionnel, il est également pris en charge par ce dernier, il faut juste veiller à ce que la boucle métallique repose sur le plastique et non sur le chausson.

J'utilise le booster depuis environ 3 ans et il gâte mes mollets et mes tibias et rend mes journées de ski tout simplement meilleures. Pour moi, c'est l'une des plus grandes découvertes en matière d'équipement après l'achat de chaussures de ski adaptées par un bootfitter.

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