Après un test de courte durée la saison dernière, plusieurs testeurs de PowderGuide sont maintenant en route avec la Marker Kingpin et ont acquis quelques expériences avec la fixation. Les impressions et les opinions de différentes personnes ont donc été intégrées dans ce rapport de test. La bonne image globale de la fixation reste inchangée.
Conditions de test et testeurs
Pour ce rapport, la Kingpin a été testée par quatre personnes différentes, ce qui a permis d'avoir non seulement différentes conditions de neige, mais aussi différents skis (Völkl BMT 94 et 108, Downskis ThrowDown 110, Line Sick Day Tourist), des skieurs de différents poids et donc bien sûr différents styles de glisse. Les fixations ont été utilisées de A comme Aosta à Z comme Zillertal, en grande partie pour des randonnées, mais aussi pour quelques jours en station...
Première impression
Il est clair que peu de choses ont changé depuis le test de courte durée. Au toucher déjà, la fixation donne une impression de solidité et de confiance, surtout si l'on est habitué à la concurrence, généralement beaucoup plus filigrane en matière de fixations à pins. Ceux qui viennent d'une fixation à cadre comme la Salomon Guardian ou la Marker Duke regarderont tout de même de plus près comment cela se passe maintenant avec les pins... Un autre avantage de la Kingpin est son grand confort d'utilisation, elle est aussi très facile à régler sur la chaussure et la grande plage de réglage de la mâchoire arrière permet aussi de changer de chaussure.
Outre la Kingpin 13 que nous avons testée avec une valeur Z de 6-13, la Marker Kingpin est aussi disponible en Kingpin 10 avec une valeur Z de 5-10 pour les skieurs plus légers. Bien que la mâchoire arrière rappelle visuellement celle d'une fixation alpine, les deux valeurs de déclenchement se règlent sur la mâchoire arrière. Le déclenchement latéral fonctionne de manière similaire au concept original low-tech en tournant la mâchoire arrière.
Rapport de test
Ce qui frappe avec la Kingpin, c'est sa simplicité d'utilisation et la rapidité avec laquelle on s'y habitue. L'enfilage est extrêmement simple. La chaussure se positionne facilement dans la mâchoire avant (on peut régler les "butées" individuellement sur la chaussure pour pouvoir la placer plus facilement) et - "clac"- on est dedans. Pour passer en mode montée, il suffit d'ouvrir la mâchoire arrière et d'actionner le levier qui se trouve sous la chaussure. Dès que les peaux sont sur le ski, on monte dans la mâchoire avant et on la verrouille, comme c'est le cas avec d'autres fixations à pins, en tirant le levier vers le haut. Les butées se rabattent bien et c'est parti. En montée, on se réjouit naturellement du faible poids par rapport à une fixation à cadre et du point de rotation favorable lors de la marche. Le réglage des aides à la montée se fait rapidement et facilement avec le bâton de ski, il suffit de "frôler" le côté correspondant de la mâchoire arrière. Pour les virages en épingle, le poids de la mâchoire arrière aide, car le ski se rabat ainsi facilement. La mâchoire avant rigide permet de marcher avec précision, notamment dans les traversées difficiles, on exerce beaucoup de force sur la carre et on ne glisse pas si facilement.
En descente, la Kingpin inspire beaucoup de confiance. La transmission de la force est très directe, comme on peut s'y attendre d'une fixation Pin, ce que l'on remarque bien sûr plutôt sur la neige dure ou sur la piste. Ici, on se rend vite compte que l'on n'est pas dans une fixation alpine ou de cadre. Mais les performances en descente sont tout à fait honorables. Il est possible à tout moment de piloter de manière fiable même des skis larges et longs. La Kingpin marque également des points dans sa fonction la plus importante en descente : le déclenchement en cas de besoin, mais pas trop tôt. Nous n'avons pas constaté de déclenchements intempestifs pendant la période de test, et la fixation résiste généralement bien. On peut tout à fait accélérer, même les drops ou l'un ou l'autre passage de freestyle dans la poudreuse n'entraînent pas de déclenchements intempestifs de la fixation. Le verrouillage de la mâchoire avant lors de la descente et la désactivation du déclenchement latéral qui en découle, comme le font certains utilisateurs de mâchoires avant low-tech typiques, n'est définitivement pas nécessaire avec la Kingpin.
Conclusion
La Kingpin s'en sort bien. La fixation fonctionne comme elle le doit et donne confiance à la montée comme à la descente. Pour beaucoup de personnes qui utilisaient jusqu'à présent des fixations à cadre, c'est certainement l'entrée dans le monde des fixations à pin. Aucun des testeurs n'a rencontré de problèmes pendant la période de test.
Avantages & inconvénients
+Manipulation simple
+Super performance en descente
+Poids en mouvement faible
-Ni pas vraiment ultraléger
Détails
KINGPIN 10
Largeur de freinage 75-100mm / 100-125mm
DIN RANGE 5.0 - 10.0
Emf. Poids du skieur 30 -105
Hauteur sans ski 21mm
Mâchoire avant Kingpin PinTech toe
Talon Step-In Kingpin heel
Combinaison de couleurs noir - or
Poids sans / avec frein 650g / 730g
KINGPIN 13
Largeur de frein 75-100mm / 100-125mm
DIN RANGE 6.0 - 13.0
Emf. Poids du skieur < 120
Hauteur sans ski 21mm
Mâchoire avant Kingpin PinTech toe
Talon Step-In Kingpin heel
Combinaison de couleurs noir - or
Poids sans / avec frein 650g / 730g
*par pièce avec vis
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