C'est et ça reste le printemps omega. Il y a encore de la poudreuse, mais il faut la chercher et avoir de la chance, car le vent et le soleil ont été très actifs.
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Le mois de mars dernier a été, sans surprise, beaucoup plus chaud que la normale. En Autriche, la température moyenne mensuelle a été de 2,8° supérieure à la moyenne, ce qui fait entrer mars 2014 dans l'histoire comme le deuxième mois de mars le plus chaud depuis le début des mesures en 1767. Un autre thème éternel est la sécheresse persistante, dont seules les régions enneigées du versant sud des Alpes sont exemptes. Selon la ZAMG, seuls 44% des précipitations habituelles sont tombés depuis octobre dans le nord-est de l'Autriche. Même les chutes de neige abondantes de la dernière semaine de mars n'ont pas pu compenser la sécheresse et, alors que nous parlions encore récemment ici du verdissement précoce des prairies, il faut désormais s'inquiéter du dessèchement de ces mêmes prairies à certains endroits.
Actualités
L'ensoleillement de ces derniers jours n'a été troublé que par des nuages de voile élevés. Ceux-ci n'apparaissaient initialement dans aucune prévision, car les modèles météorologiques ne connaissent pas la poussière du Sahara. En raison du puissant courant d'air du sud, de la poussière est à nouveau transportée en grande quantité au-dessus de la Méditerranée dans les couches d'air élevées. Les particules de poussière peuvent agir comme des germes de condensation et provoquer des nuages élevés malgré l'air sec. Demain jeudi, la concentration de poussière devrait encore augmenter. Le désert parvient même en ce moment jusqu'en Angleterre, où il est recommandé aux personnes souffrant de problèmes respiratoires de ne pas faire de sport à l'extérieur. Le ZAMG annonce également des valeurs de pollution de l'air élevées, mais la situation est plus difficile dans notre pays. Dans les vallées alpines, le sable ne peut définitivement pas rivaliser avec le trafic de transit.
Le responsable de cette poussière est un creux à longues vagues dans l'Atlantique, dont la pointe s'étend jusqu'en Afrique du Nord. A l'avant de ce creux, de l'air chaud et sablonneux est transporté vers nous.
L'arc alpin est pris dans une situation d'oméga et il ne semble pas y avoir de changement fondamental pour le moment. En fin de semaine, le temps devrait devenir un peu plus instable et des averses convectives ne sont pas à exclure. Dans ce contexte, nous préférons ne pas parler d'hiver.
Autres : cyclone Hellen
Pour ce qui est de la météo, les choses bougent relativement peu chez nous. Regardons donc autour de nous : En début de semaine, un cyclone tropical de catégorie 4, appelé Hellen, a fait des ravages sur les côtes de Madagascar. Ce week-end, la tempête s'est intensifiée de manière inhabituellement rapide, mais avant de toucher la côte, elle s'est affaiblie, de sorte que les dégâts ont été moins importants que ce que l'on craignait initialement.
Séisme au Chili
La nuit dernière, un séisme sous-marin de magnitude 8,2 s'est produit au large des côtes chiliennes, dont l'épicentre se trouvait au large de la ville d'Iquique, au nord du Chili. Près d'un million de personnes ont été brièvement évacuées au Chili et dans les États côtiers voisins en raison d'une alerte au tsunami, mais elles ont apparemment pu regagner leur domicile entre-temps. Le séisme a fait 6 morts.
Glissement de terrain à Washington
La semaine dernière, 29 personnes ont été retrouvées mortes et 20 autres sont toujours portées disparues dans le terrible glissement de terrain qui s'est produit dans la localité d'Oso, dans l'État de Washington. Des pluies inhabituellement fortes avaient précédé l'événement. La zone était connue pour être à risque. Des images avant-après de la NASA montrent le glissement de terrain et la rivière qui s'est ainsi accumulée. Voici un outil de comparaison directe.
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Et enfin :
Le deuxième volume du cinquième rapport du GIEC (dit Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a été présenté. Les rapports du GIEC sont rédigés par trois groupes de travail, qui produisent chacun leur propre livre de mille pages. Le Working Group 1 s'occupe de la "Physical Science Basis", c'est-à-dire des aspects purement scientifiques. Le rapport du WG 1 pour le 5e rapport du GIEC a été publié l'automne dernier. Le WG 2 a maintenant terminé sa contribution sur "Impacts, Adaptation and Vulnerability", c'est-à-dire sur les conséquences sociales et économiques du changement climatique. Le WG 3 s'occupe de "Mitigation of Climate Change", cette partie n'est pas encore parue. Le résumé pour les décideurs politiques (= version courte pour les politiciens stupides) du rapport actuel est disponible ici. Il existe également des FAQ sur l'ensemble du rapport ainsi que sur les différents chapitres, qui facilitent la lecture si on en ressent le besoin.
