BlogMétéo 3 2019/20 | Froid des pieds, douceur de l'altitude

Le temps est très doux et ensoleillé en altitude, tandis que les conditions peu ventées dans les vallées favorisent la formation de bonnes inversions. C'est donc le meilleur temps pour s'échapper des vallées froides et grises et profiter du soleil en montagne.

Au vu de la situation actuelle, un nouvel élan dans les conditions météorologiques se produira en fin de semaine. L'influence de la dépression se rapproche et le temps redevient plus mitigé. Dans un premier temps, cela se traduira par un samedi plutôt nuageux, qui mettra fin à l'ensoleillement sans nuages. Le dimanche s'annonce à nouveau un peu plus ensoleillé, avant que le temps ne devienne nettement plus instable à partir de lundi, avec des précipitations d'ouest à nord-ouest et des conditions généralement orageuses. C'est encore pour quelques jours, mais nous espérons un apport de neige dans le nord. Et : vive l'alternance!

L'automne, qui dure au sens météorologique du 1er septembre au 30 novembre, a également été doux dans l'ensemble et humide dans le sud (pour la Suisse à lire plus en détail ici, pour l'Autriche ici). Cette dernière est principalement due au barrage du sud en novembre, qui a entraîné dans certaines régions des précipitations nettement plus importantes que celles normalement attendues durant tout l'automne. En Autriche, l'automne 2019 entre dans les statistiques comme le quatrième plus chaud depuis le début des mesures (1767). Les 5 automnes les plus chauds de la série chronologique se situent tous dans les 10 dernières années. En Suisse, il s'agit du sixième automne le plus chaud depuis le début des mesures (1864).

Autrement, le ZAMG se consacre déjà préventivement au thème annuel Noël blanc et constate "Dans la période de 1951 à 1980, il y a eu dans les capitales régionales encore deux fois plus souvent un 24 décembre avec un manteau neigeux fermé que dans la période de 1983 à aujourd'hui. Dans les régions de basse altitude, les chances d'un Noël blanc ont donc diminué de moitié au cours des dernières décennies." Tout en précisant que cela est également, mais pas exclusivement, dû au réchauffement climatique. Dans les années 1960, il y a eu une série d'hivers très froids qui a clairement influencé cette statistique particulière.

Aucun météorologue ne sait encore s'il y aura un Noël blanc cette année, et les fourmilières et les roitelets qui prévoient le temps ne sont pas du même avis, selon les recherches du BlogMétéo. Une fois de plus, nous devrons attendre pour voir.