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Aventures & voyages

Roadtrip panaméricain | Partie 3

Getting the Goods

31/03/2009
Jonas Blum
Des espaces infinis loin de la civilisation, un bon terrain. Une neige poudreuse légère et profonde qui vous fait disparaître derrière un mur blanc à chaque virage et vous enfonce jusqu'au ventre lorsque vous sortez de vos fixations. Des arbres si profondément enneigés qu'on les distingue à peine. Des pillows de plusieurs mètres de haut ? autant de pensées qui font rêver d'une aventure à ski au Canada - à peu près comme les conditions d'enneigement de cette saison dans les Alpes. Mais ensuite, alors que l'envie nous faisait bientôt éclater, le vent a tourné ?


                            Les perspectives : plus de poudreuse au Canada !

Des espaces infinis loin de la civilisation, un bon terrain. Une neige poudreuse légère et profonde qui vous fait disparaître derrière un mur blanc à chaque virage et vous enfonce jusqu'au ventre lorsque vous sortez de vos fixations. Des arbres si profondément enneigés qu'on les distingue à peine. Des pillows de plusieurs mètres de haut ? autant de pensées qui font rêver d'une aventure à ski au Canada - à peu près comme les conditions d'enneigement de cette saison dans les Alpes. Mais ensuite, alors que l'envie nous faisait bientôt éclater, le vent a tourné ?


                            "Earn your Turn" ; - dans l'arrière-pays canadien, une devise qui continue à faire ses preuves.

Selon leur état, les cabines canadiennes peuvent être comparées aux cabanes du CAS en Suisse. Elles offrent généralement tout ce qui est nécessaire pour survivre sur une montagne. Il ne reste plus qu'à s'y rendre d'une manière ou d'une autre avec tous les bagages et les provisions. Mais ce problème a été rapidement résolu lorsque "Northern Escape Heliskiing" s'est proposé de nous déposer rapidement au refuge à la fin d'une journée de ski depuis leur base. Nous les en remercions encore une fois. Le retour doit se faire à ski.

En héli-taxi dans l'arrière-pays canadien

Après avoir fait le plein de nourriture pour une semaine loin de la civilisation, il ne restait plus qu'à attendre une occasion favorable. Mais l'hiver était de retour au Canada. Jusqu'à ce que le beau temps s'installe enfin, nous avons dû rester trois jours à la base. Au moins, nous savons maintenant à quoi ressemblent les downdays en hélicoptère.

L'attente en valait toutefois largement la peine. L'enthousiasme est monté d'un cran lorsque nous avons aperçu pour la première fois le terrain sur lequel s'ouvre la "Anderson Cabin", à quelques minutes de vol seulement de Terrace. Des montées plates sur les crêtes menant à d'innombrables couloirs raides, des corniches, des falaises, des pillows et des descentes en forêt nous ont fait penser que la région avait été spécialement conçue pour les skieurs de randonnée orientés vers la descente. Le tout recouvert d'une épaisse couche de neige qui ne cesse de croître et d'un temps parfait pendant la journée, vous laisse sans doute imaginer à quelle vitesse cette semaine est passée.


                            "Getting the Goods" ; - Poudre de champagne dans l'arrière-pays canadien escarpé.

Nouveau chalet, nouveau bonheur

La descente à ski s'est avérée facile malgré des cartes plutôt mauvaises, et la bière et la douche bien méritées nous ont permis de passer en revue l'une des meilleures semaines de ski. Cela nous a bien sûr donné envie d'en savoir plus, nous nous sommes donc renseignés sur d'autres cabanes dans la région et sommes tombés sur "Larsen Cabin\". Le hasard a voulu que nous fassions la connaissance du groupe qui avait prévu de séjourner dans la cabane avant nous. Nous avons ainsi pu partager les frais de vol en hélicoptère en nous rendant à la cabane, tandis qu'ils ont été évacués après leur séjour. Nous, en revanche, avons opté pour un "skiout\", bien que cette fois-ci, la cabane se trouvait à près de 20 kilomètres de l'autoroute la plus proche. Se procurer de la nourriture, réserver la cabane et faire quelques tours connus pour occuper intelligemment le temps jusqu'au vol en hélicoptère. Le séjour à la cabane Larsen peut être décrit de la même manière que celui à la cabane Anderson. Un bon terrain, la meilleure neige que nous ayons jamais eue au Canada et beaucoup de plaisir. Bien que cette fois-ci, la météo n'ait pas été aussi parfaite qu'à Anderson Cabin, les photos parlent d'elles-mêmes. De la poudreuse de champagne dans une solitude canadienne intacte.

Le skiout avec des obstacles

Le skiout s'est avéré être une affaire plus laborieuse. Il y avait deux variantes au choix : Partir directement du refuge vers une "route forestière" et la suivre pendant 26 kilomètres jusqu'à l'autoroute ou, après une montée de 40 minutes, se retrouver au-dessus d'une descente qui traverse un cirque ouvert dans le lit d'un ruisseau et qui n'a très probablement jamais été empruntée, mais qui nous a fait passer des 26 kilomètres à "seulement" 15. Nous avons bien sûr opté pour la deuxième solution et c'est ainsi que nous avons atteint l'autoroute, après huit heures de marche. Les trois traversées de ruisseaux, le contournement de cascades, l'entrée dans un étang et beaucoup, beaucoup de bushwhacking ne sont mentionnés ici qu'en passant. Il ne nous restait plus qu'à trouver quelqu'un pour nous emmener jusqu'à notre camping-car, situé 20 kilomètres plus loin. Une véritable aventure canadienne à ski...

Texte & photos : Jonas Blum, Balz Koch & Michi Räthlin

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