Gear of the Week | Dynafit Beast 16

Pendant la descente, la fixation est donc tout à fait convaincante, mais cela a aussi un certain prix, qui ne se manifeste pas seulement dans le porte-monnaie, mais aussi lors de la montée. Tout d'abord, il faut bien sûr mentionner le poids. Avec un peu moins d'un kilo par fixation, il est bien sûr nettement inférieur à celui d'une fixation à cadre, mais il est bien plus élevé que celui d'une fixation à pins classique. Bien sûr, la masse déplacée est faible en raison du système, mais je remarque tout de même, surtout lors des ascensions de plus de 1000 mètres de dénivelé, que je ne suis pas en route avec une Dynafit Radical ou similaire. Un autre inconvénient est le fait qu'il n'y a pas d'aide à la montée plate. Étant donné qu'en mode ascension, les butées sont fixées par la première aide à la montée et que c'est le seul moyen d'éviter que les chaussures ne s'encastrent dans la mâchoire arrière, il faut toujours être en route avec la première aide à la montée. Celle-ci est certes moins haute que sur d'autres fixations de randonnée, mais elle est tout de même gênante sur terrain plat ou moyennement raide, surtout si l'on utilise des chaussures de randonnée avec une grande rotation de tige et que l'on perd inutilement de la longueur de pas à cause de la "aide à la montée forcée". Le passage du mode montée au mode descente est également très difficile, car l'aide à la montée doit être débloquée en exerçant une force assez importante ou à l'aide d'un bâton de ski, ce qui n'est pas une solution élégante...

Mais dans l'ensemble, la fixation est tout à fait adaptée à son utilisation et fait bonne figure aussi bien en freeride qu'en randonnée pure, son domaine de prédilection se situant sans doute "dans tout ce qui se trouve entre".

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