Lorsque Tim S. Leatherman a fait breveter le Pocket Multiple Tool en 1980, seuls les artisans et les techniciens étaient intéressés par son outil. Selon la légende, ce sont ensuite les techniciens de scène qui se sont réjouis de ne pas devoir toujours porter une mallette à outils encombrante sur l'échelle. Entre-temps, chaque enfant connaît l'outil de poche du nom de Leatherman, il existe différentes tailles et même des versions spéciales adaptées aux besoins de différents groupes d'utilisateurs. Il était temps de rendre hommage aux nombreuses années de service de Leatherman sur PowderGuide.com en tant que "Gear of the week".
Je voudrais ici abréger la description technique du Leatherman : il y a tout ce dont on a besoin. S'il manque quelque chose, c'est que vous avez choisi la mauvaise version de l'outil - c'est aussi simple que ça ! Il existe plusieurs versions, mais la plupart d'entre elles contiennent les nombreuses fonctions de base - que je n'énumérerai pas ici. Le clou, l'idée révolutionnaire, le facteur de succès, la garantie de copie - ou quel que soit le nom que vous lui donniez - lors du développement du Leatherman, c'était de loger toutes les fonctions dans les deux poignées de la pince. Pour Tim, la priorité absolue lors du développement a toujours été que l'outil puisse être utilisé d'une seule main - sinon, les techniciens de scène tomberaient eux aussi de l'échelle. Si l'on est cynique, on pourrait penser que la motivation de Tim vient de la situation inhabituelle en matière de responsabilité aux États-Unis ; sinon, il aurait probablement reçu de nombreuses plaintes. En tant qu'amateur de sports d'hiver, on ne se trouve généralement pas sur une échelle, mais on a encore une main libre pour tenir le ski pendant que la fixation est réglée ou que la butée est dépliée.
Qui ne connaît pas ces expériences avec Leatherman ? Tout le monde en a déjà fait l'expérience ou en a au moins entendu parler ! Couper rapidement un peu de semelle après le sharkbite du début de l'hiver, afin que le flatschen ne freine pas autant lors de la prochaine descente. Au début de la randonnée à ski, on s'aperçoit qu'on a quand même emporté la peau pour les lattes larges et qu'il faut la couper rapidement avant de monter les 1500 mètres de dénivelé (attention : la lame est ensuite aussi pâteuse qu'une tartine de miel, mais ne devrait pas servir à tartiner des tartines de miel !) Après trois chutes (pourquoi le ski s'est-il déjà ouvert ?) et beaucoup de neige fraîche dans la nuque, j'ai contrôlé la valeur Z et j'ai remarqué que la fixation n'était pas encore bien réglée lorsque j'ai suivi avec euphorie les instructions de Monsieur PowderAlerte le matin avec les dernières lattes de freeride. Pour des raisons personnelles, je ne veux pas en dire beaucoup plus, car cela deviendrait gênant... Mais n'hésitez pas à utiliser la fonction commentaire pour raconter vos aventures avec Leatherman!
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