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Poudrerie

Poudrerie 23 2016/17 | Poudre à graisser & poudre à picots

L'interminable histoire de la délimitation des types de neige

07/04/2017
Lukas Ruetz
Le printemps est imbattable avec la présentation de neige de toutes les catégories imaginables. Nous nous penchons sur deux variations qui n'ont rien à voir avec la poudreuse courante mais qui, d'une certaine manière, en font subjectivement partie.

La poudreuse à picots

Le nom provient de sa structure de surface caractéristique : la neige poudreuse meuble, généralement très froide, est alors pourvue de picots et/ou d'ondulations. Celles-ci se forment sous l'effet de vents faibles et constants. Ceux-ci se situent très, très légèrement au-dessus de la force de transport et ne transportent donc que de faibles quantités de cristaux de neige. C'est ainsi que se forme le motif à la surface de la poudre à picots. Neige poudreuse meuble et légère (= neige à faible densité) - formes cristallines : Neige fraîche, feutre ou justement petites formes anguleuses - est donc transportée dans une faible mesure, mais reste meuble et non liée. L'influence du vent est trop faible pour la formation de congères. On trouve généralement ce type de neige dans les cirques ombragés de haute altitude. La poudreuse à picots est particulièrement adaptée au ski, car elle est souvent faiblement transformée, ce qui rend la neige plus légère et douce au toucher lors de la descente.

Les vents descendants catabatiques sont généralement à l'origine de la poudreuse à picots. Ce type de vent peut être classé mentalement comme le contraire des "thermiques". Il s'agit de paquets d'air qui se refroidissent à des endroits plus élevés (justement des cirques et des cuvettes de montagne ombragés ou des surfaces glaciaires) et qui s'écoulent vers la vallée en raison de l'augmentation de la densité et du gradient de pression qui en résulte. En plein hiver, on trouve beaucoup plus de poudre de picots qu'au printemps : en décembre, janvier et février, le soleil bas n'atteint que quelques zones du terrain. L'air peut donc se refroidir sur des zones beaucoup plus étendues et s'affaisser par la suite. Au printemps, on ne trouve plus de poudre de perles que sur les pentes ombragées très raides et situées en altitude.

La poudreuse

S'il neige au printemps sur une surface dure et portante de quelques centimètres, la poudreuse peut se former dès le deuxième jour après la chute de neige et se limite souvent à ce seul jour.

Il s'agit d'une neige poudreuse humidifiée qui ne freine pas la descente - contrairement à la neige poudreuse humidifiée que l'on rencontre généralement en plein hiver. Pendant les chutes de neige ou le premier beau jour qui suit, les quelques centimètres de neige fraîche sont déjà humides ou s'humidifient rapidement, alors qu'ils freinent énormément et ne se distinguent pas du glop. En raison de la hausse généralement rapide des températures et du rayonnement intense au printemps, la neige fraîche s'imprègne très rapidement sur les un ou deux centimètres supérieurs, tandis que dans les centimètres inférieurs de la faible quantité de neige fraîche, l'humidification se poursuit plus lentement. Si une première nuit avec rayonnement suit, il se forme généralement un manteau de neige durcie très fin - c'est-à-dire une croûte de regel composée exclusivement de formes de fusion - qui repose sur la neige poudreuse beaucoup moins humidifiée (= le type de neige de départ est encore reconnaissable, les formes de fusion sont encore à peine présentes). Si le soleil brille le lendemain, la croûte de regel faiblement marquée en surface est immédiatement détrempée, tandis que le degré d'humidité de la neige poudreuse en dessous continue d'augmenter lentement en termes relatifs. C'est ainsi que l'on trouve une très fine pellicule de neige fondue sur la neige poudreuse humide.

Comme on glisse avec la semelle du ski sur cette neige fondue en surface, la neige ne freine plus ou très peu. Malgré tout, on s'enfonce un peu et la sensation de glisse se situe quelque part entre le névé sifflant et la vraie neige poudreuse. La poudreuse ne se forme que sur une surface de neige ancienne portante avec une couche de neige fraîche peu épaisse.

Marquez que chacun y trouve son compte, qu'il s'agisse de neige striée, lubrifiée ou à picots.

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