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Idées sortie

Tour de freeride de la semaine | Bristen

A ski sur la sentinelle d'Uri

15/03/2015
Daniel Schweiss
Tous ceux qui veulent traverser le Gothard en direction du sud doivent passer par lui : avec ses 3073 m, il n'est même pas particulièrement haut, mais il trône majestueusement, avec ses 2500 m vertigineux, au-dessus du fond plat de la vallée uranaise de la Reuss. Ce seul fait, en plus de sa célébrité, de sa beauté et de son escarpement, en fait une destination de rêve. Mais il ne s'agit pas d'un cadeau !

Tous ceux qui veulent traverser le Gothard en direction du sud doivent passer par lui : avec ses 3073 m, il n'est même pas particulièrement haut, mais il trône majestueusement, avec ses 2500 m vertigineux, au-dessus du fond plat de la vallée uranaise de la Reuss. Ce seul fait, en plus de sa célébrité, de sa beauté et de son escarpement, en fait une destination de rêve. Mais c'est loin d'être un cadeau!

Les personnes qui s'aventurent sur le Bristen le font raisonnablement au printemps, lorsque le manteau neigeux est déjà consolidé et stable. On entend et lit de temps en temps que l'on peut skier en plein hiver, mais cela nécessite une connaissance très précise des conditions. Le réchauffement diurne au printemps implique un départ très précoce sur le Bristen, notoirement exposé aux avalanches. Le point de départ de la variante "excursion d'une journée" est le village du même nom de Bristen à 770 m dans le Maderanertal ou l'extrémité supérieure des conduites forcées de la centrale électrique d'Amsteg à environ 800 m près du Schiltwald. On arrive jusqu'ici confortablement en voiture par une route forestière, on bivouaque et on part tôt le matin à 3h30. Ceux qui préfèrent un peu plus de tranquillité monteront la veille au Bristenstäfeli à 1519 m et passeront la nuit dans la cabane confortable, sans gardiennage mais parfaitement équipée (nous avons choisi la variante de bivouac dans le Schiltwald).


                            Aire de bivouac avec vue

L'ascension


                            Sur l'arĂŞte NW

À la lumière de la lampe frontale, on suit, skis attachés, le chemin de montagne via Hagglisberg et à travers la forêt raide du même nom jusqu'au Bristenstäfeli. À partir d'ici, le manteau neigeux est normalement fermé fin mars. Continuer à suivre le sentier d'été par la crête marquée jusqu'à l'Alp Blacki, 1868 m. Les crampons à neige rendent désormais de bons services sur les pentes raides et gelées d'Alt Stafel jusqu'au plateau du lac de Bristen, à environ 2100 mètres. Mais l'intermède plus plat n'est que de courte durée : en effet, l'imposante cuvette en N du Bristen se dresse devant nous, toujours plus raide. Autant que possible, on enchaîne les virages en épingle à cheveux jusqu'à ce que la pente devienne définitivement trop raide. En travaillant dur, on continue à gagner de l'altitude à travers un terrain rocheux dont la pente peut atteindre 50° et on atteint l'arête NE entre le Rot Bristen et le P. 2946 m à environ 2850 m. Après plus de 2000 mètres de montée, ce n'est pas un mauvais endroit pour s'offrir une petite pause. La randonnée se poursuit sur l'arête exposée jusqu'à l'avant-sommet, 2946 m, où les skis peuvent être déposés en toute bonne conscience. Du sommet, seul le légendaire et complexe couloir Urinelli s'enfonce tout droit vers le nord-ouest dans la vallée de la Reuss. Le nombre de passages se compte sur les doigts d'une main... Même sans skis sur le dos, l'ascension finale par l'arête nord n'est pas une promenade de santé. Quelques passages assez exposés, avec des vues plongeantes à couper le souffle à 2400 m, constituent un défi supplémentaire avant de ne plus pouvoir aller plus haut après presque 2300 mètres de dénivelé et sept heures. La vue s'étend directement du sommet hivernal à la vallée printanière de la Reuss uranaise, 2500 m plus bas. Et ce, sur une distance horizontale de quatre kilomètres seulement ! Mais il s'agit maintenant de maîtriser presque autant de mètres de dénivelé en toute sécurité à la descente.


                            Le cirque nord, couronné par l'avant-sommet de Bristen

Départ

La descente à pied jusqu'au dépôt de skis à 2946 m est encore un peu plus exigeante que la montée, mais on peut alors enfin passer en mode ski ! L'entrée directe dans le cirque N sous l'antécime est bloquée par une cascade de barres rocheuses, on peut donc se tourner vers l'arête NE et descendre le long de la trace de montée, bien que skier reviendrait sans doute plutôt à glisser sur l'étroite arête dans un premier temps.

Variante


                            Où se trouvait ce passage déjà ?

Nous avons donc décidé de ne pas suivre cet itinéraire évident au profit du contournement par le versant W et l'arête NW. Celle-ci est extrêmement exposée, très raide et nécessite un court bootpack pour revenir sur l'arête NW. Il est préférable d'avoir étudié la ligne de l'arête NW vers le cirque N pendant la montée, car quelques bandes de rochers compliquent le repérage de l'itinéraire. En revanche, la descente dans le cirque N marquant de l'arête NW est encore une fois un régal de raideur avec des vues plongeantes impressionnantes. Avec un peu de chance, on profite de ces mètres d'altitude passionnants dans une poudreuse stable et posée. Avant de reprendre son souffle dans la plaine du Bristenseeli, il y a encore 500 mètres de dénivelé à franchir sur les pentes maintenant aplanies du cirque N. Le retour vers Bristenstäfeli se fait agréablement par les pentes raides d'Alt Stafel et de Zigerblätz, qui, si le timing est optimal, sont très souples. Le timing est vraiment décisif, car si l'on arrive trop tard, on se retrouve soudainement sur des pentes à avalanches classiques. Depuis Bristenstäfeli, avec un peu de chance, on peut encore perdre quelques mètres de dénivelé sur les derniers restes de neige du chemin de montagne. À un moment donné, les prairies en fleurs mettront certainement fin au plaisir du ski et l'on se réjouira non seulement de ces messagers du printemps, mais aussi et surtout de l'exploit que l'on vient d'accomplir!

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Résumé

Difficulté (échelle de 5 niveaux): *****
Dangers particuliers : pentes très raides et sujettes aux avalanches / réchauffement diurne, exposition, course très longue et exigeante physiquement et psychologiquement !
Pente moyenne et maximale: 35-40° | 50°
Exposition : NE-N-NW-W
Altitude de départ et d'arrivée : 800m | 800m
Mètres de dénivelé en montée et en descente : 2300 m | 2300 m
Durée : 9 à 10 heures au total
Meilleure saison: fin mars Ă  mi-mai.

Galerie photo

Remarque

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Vers l'original (Allemand)

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