PowderPeople | Ståle N. Møller

Sweet Protection a été fondée en 2000 à Trysil, en Norvège, un petit village de montagne où une équipe de skieurs, de snowboarders, de pagayeurs et de designers a réalisé sa vision. Les racines de la marque remontent toutefois à la fin des années 1980, lorsque le fondateur Ståle N. Møller a construit les premières planches à roulettes et les premiers équipements de protection dans le garage de ses parents.

La percée a été le Rooster Helmet, un casque révolutionnaire en fibre de carbone qui allie sécurité, style et performance. Aujourd'hui, Sweet Protection est synonyme de casques, de lunettes et de vêtements fonctionnels très performants, adaptés non seulement au ski, mais aussi au vélo, au paddle et à d'autres activités de plein air.

A l'occasion de son 25e anniversaire, Sweet Protection présente la "Block Party Design Collection" - une série limitée de casques et de lunettes inspirée par les débuts créatifs, les premiers prototypes et la communauté de la marque. Chaque pièce est fabriquée selon un procédé hydro-dip sophistiqué et numérotée individuellement, ce qui en fait une véritable pièce unique. La collection, qui sera lancée le 4 novembre, comprend de nombreux produits phares, dont le casque Trooper 2Vi Mips, que nous avons présenté en avant-première , qui séduit par son design, son confort et ses performances en matière de sécurité, ainsi que le masque Connor RIG® Reflect avec son design sans monture, sa technologie RIG® renforçant les contrastes et sa vision panoramique étendue.

Nous nous sommes entretenus avec le fondateur Ståle N. Møller sur les débuts et le développement de la marque ainsi que sur les 25 prochaines années.

Fondation, vision & développement

PG : Tu as grandi à Trysil, au milieu des montagnes et des forêts. Comment cet environnement t'a-t-il marqué quand tu étais enfant?

Je pense qu'il a tout représenté pour moi et mes amis. Nous avons eu la grande chance que tout ne nous soit pas servi sur un plateau d'argent, mais que nous ayons en même temps beaucoup de liberté pour vivre nos propres aventures. La combinaison d'un isolement relatif et d'activités non conventionnelles a stimulé notre créativité et tout s'est mis en place!

J'ai été très tôt lié aux sports de plein air. Je pense que le ski est venu en premier - la station de ski existait déjà depuis le début (même si elle était nettement plus petite qu'aujourd'hui), et nous y allions déjà seuls quand nous étions enfants. Ensuite, après avoir vu le film "Thrashin'", nous avons été complètement conquis par le skateboard. Mais à l'époque, c'était difficile en Norvège, car le skateboard était illégal. Ensuite, nous avons fait du snowboard, du VTT et enfin du kayak en eaux vives - c'était pour nous ce qui se rapprochait le plus du surf dans le Pacifique.

Je pense que chacun de ces sports a stimulé notre créativité et nous a tenus constamment occupés dans le garage, où nous avons soit construit du matériel à partir de rien, soit essayé d'améliorer ce que nous pouvions obtenir. Le skateboard restera toujours quelque chose de spécial pour moi, et le ski et le kayak en eau vive m'ont emmené dans des endroits d'une beauté à couper le souffle dans le monde entier.

PG : Dans les années 80, le skateboard était interdit en Norvège - et pourtant vous construisiez des planches et faisiez du skate dans la forêt. Qu'est-ce qui vous a poussé à le faire ?

C'était tout simplement la chose la plus cool qui soit. Je pense que c'est l'esthétique de cette activité qui m'a poussé, à la fois en tant que forme d'expression sportive et par l'art sur les planches elles-mêmes. Cela m'inspire encore aujourd'hui, et j'ai toujours une collection de skateboards des années 80. Je suis particulièrement fasciné par les graphismes de Jim Phillips et Vernon Courtlandt Johnson - ils provoquent en moi aujourd'hui la même chose qu'à l'époque et m'ont déjà inspiré à dessiner moi-même.

PG : Quelle était votre vision initiale lors de la création de Sweet Protection - et a-t-elle évolué au fil des années ?