Villages d'alpinisme de la première heure, c'est ainsi que peuvent s'appeler la Lesachtal et la Tiroler Gailtal. Depuis plus de dix ans, la philosophie d'un tourisme alpin proche de la nature est vécue dans la région et il n'est donc guère surprenant que ce soient justement les sportifs de montagne à la recherche de paysages alpins intacts qui viennent dans cette région située à la frontière italienne. Ceux qui veulent combiner un tourisme doux avec des randonnées freeride passionnantes trouveront ici leur bonheur!
Nous avons posé quelques questions à un local et lui avons demandé quelques conseils : le guide de montagne et de ski Josef "Pepi" Klingesberger gère avec sa compagne un Entreprise partenaire des villages d'alpinisme.
Jan Salcher : Pepi, parle-nous de ton parcours professionnel, de ta carrière alpine?
Pepi: Je suis entré en contact avec la montagne sur le tard, pendant mes études à l'HTL de Hallstatt. Finalement, je me suis retrouvé en Carinthie et j'ai suivi une formation de guide de montagne dans le domaine des activités de plein air, comme le canyoning. Pendant quelques années, j'ai été guide de ski dans l'Arlberg en hiver, également en Asie centrale avec des groupes de randonnées à ski, mais depuis qu'Helene et moi avons acheté le hepi Lodge il y a quelques années, je suis surtout ici dans la vallée de Lesach et les groupes de montagnes environnants.Tu te considères plutôt comme un freerider ou un skieur de randonnée/alpiniste?
C'est une question difficile, je dirais plutôt un skieur de randonnée. Je ne suis certes pas celui qui gravit les plus hauts sommets avec le matériel le plus léger, mais je veux travailler mes descentes moi-même. Comme je suis orienté vers la descente en tant que randonneur, mes skis sont un peu plus larges et plus lourds. Je crois que c'est ce qu'on appelle maintenant du freetouring, non ?
À ton avis, où trace-t-on les meilleurs virages dans la neige quand on veut faire une randonnée dans les Alpes carniques?
Mon préféré est le Schönjöchl, situé juste derrière la maison. Du Joch, un large couloir orienté nord descend jusqu'au refuge Enderberg, où il y a normalement beaucoup de place. Je ne devrais peut-être pas trop le crier sur les toits ! Dans la vallée, il y a beaucoup de possibilités de faire des randonnées, certaines sont très connues et un peu plus fréquentées, sur d'autres on est souvent seul. Dans la partie Est du Tyrol, le Reiterkarspitze (voir Idées de sorties) et le Spitzköfele sont mes courses préférées car elles offrent beaucoup d'espace pour skier.