La plupart du temps, le Kitzbüheler Horn attire l'attention uniquement en raison de sa forme caractéristique avec son antenne visible de loin, qui fait paraître la montagne de 2000 mètres encore plus haute de quelques mètres. Dans la ville de Cham, les skieurs se concentrent entièrement sur le Hahnenkamm, ce qui est une véritable aubaine pour les freeriders. En effet, tant que les fanatiques du Hahnenkamm sillonnent les pistes, le Horn jouit d'un calme quasi décontracté.
Le mieux est de prendre le téléphérique du sommet dès la station intermédiaire. Du sommet, on peut déjà voir qu'une multitude de runs sont possibles au Horn, même sans faire de randonnée. La face située à côté du télésiège du Raintal, d'une largeur épique, offre aux riders amateurs et aux pros les lignes les plus variées. Ceux qui aiment sentir un peu d'air sous leurs skis pourront se défouler sur les innombrables falaises de toutes tailles.
Par temps ensoleillé, lorsque la neige s'est lentement accumulée, le mieux est de prendre le téléski Hornköpfl. Les différentes variantes à travers la forêt clairsemée de Raintal ne reçoivent que rarement la visite du soleil, de sorte que l'on peut encore y trouver de la poudreuse quelques jours après les dernières chutes de neige.
Le versant nord de la Hoferschneit qui descend vers le domaine skiable de Harschbichl au-dessus de St. Selon l'enneigement, il est possible de descendre des couloirs raides ou de faire un run à grande vitesse dans un terrain modéré. Le retour se fait soit en train pendant neuf minutes, soit en peaux de phoque.
La descente plaisir par excellence descend du Horn vers la vallée de Fieberbrunner. Les 1400 mètres de dénivelé qui descendent jusqu'à la route nationale reliant St. Johann et Fieberbrunn ne représentent pas un grand défi technique, mais garantissent de nombreuses premières pistes sur des prairies alpines non fréquentées. Mais qu'est-ce que je raconte encore, regardez simplement par vous-même et vous verrez ce que je veux dire.
Texte : Martin Hesse