Après des journées de carnaval changeantes avec un mini barrage au nord, un temps de plus en plus anticyclonique s'installe et procure des sensations printanières avec beaucoup de soleil et des températures douces.
Situation actuelle
Comme c'est souvent le cas ces derniers temps, notre temps a été déterminé ces derniers jours par une puissante dépression au large des îles Britanniques, qui a envoyé ses ramifications vers le sud. Les Alpes se trouvent dans une longue bande de basse pression entre l'anticyclone des Açores et un puissant anticyclone sur l'Europe de l'Est. Pour changer, cette constellation a récemment généré un courant d'air venant du nord et, pour l'instant, des nuages persistent au nord de la crête principale des Alpes, tandis qu'au sud, le soleil a déjà pu s'imposer grâce au Foehn du nord.
Perspectives plus proches
L'anticyclone des Açores s'apprête à chasser la dépression d'Europe et tend les doigts vers son homologue de l'est pour s'unir en un pont anticyclonique. La petite dépression au sud est étranglée par son grand frère de l'Atlantique et n'a plus le droit de participer. À partir de demain (jeudi), le temps devrait être de plus en plus agréable partout, même si dans les Alpes orientales, seules les montagnes les plus élevées pourront éventuellement sortir du brouillard élevé. Le week-end s'annonce ensoleillé, avec des nuits claires et des températures douces.
.Perspectives futures
Pour le moment, il semble que la phase anticyclonique se prolonge. Les modèles actuels prévoient l'effondrement du pont anticyclonique en début de semaine prochaine et, par la suite, un anticyclone indépendant qui s'installerait sur l'Europe occidentale et centrale. Avec un noyau sur la mer du Nord, cela constituerait une option de blocage des perturbations atlantiques, que nous connaissons bien. Il en résulterait un gradient de température ouest-est, avec un temps doux et largement ensoleillé à l'ouest et des conditions plus fraîches et plus instables à l'est. Le creux sur l'Europe de l'Est ne toucherait l'espace alpin que de manière marginale, mais il pourrait faire affluer de l'air plus froid. Comme aucun véritable réservoir d'air froid ne s'est accumulé cet hiver au-dessus de l'Europe du Nord, il est peu probable que l'on assiste à des poussées d'air froid marquées et à un mois de mars hivernal en conséquence. L'année dernière, le mois de mars a été marqué par de fortes chutes de neige, mais il y avait aussi de l'air froid. Le ski de printemps, c'est bien connu, c'est aussi sympa...