PartnerNews | Atomic Freeride Ski 24/25

Publicité // Cet article fait partie d'un partenariat publicitaire entre Atomic et PowderGuide // Publicité

Comme de nombreux fabricants, Atomic a présenté ses skis de freeride pour la saison à venir "à la maison", en petit comité, plutôt qu'à l'ISPO. Nous nous sommes rendus au siège d'Atomic à Altenmarkt dans le Pongau (Autriche) et nous nous sommes fait expliquer les skis et l'usine. Ce lancement de produit a également été l'occasion de faire un peu plus ample connaissance avec Atomic, nouveau partenaire de PG.

Optimisation des skis grâce à l'apport des skieurs

Améliorer encore de bons skis, dont certains ont déjà fait leurs preuves depuis longtemps (Bent Chetler !), est un défi. Atomic affirme miser fortement sur l'apport des athlètes de l'équipe de freeride. Lorsque de nouveaux skis doivent être lancés sur le marché, Atomic demande aux riders quelles modifications ils souhaiteraient voir apporter au comportement des modèles existants. Il y a ensuite un premier essai de réalisation des souhaits avec des prototypes. Les skieurs testent les skis et, en fonction des résultats, d'autres prototypes sont améliorés, voire plusieurs fois si nécessaire. Lors du lancement, les nouveaux skis ont également été présentés par les pros d'Atomic, qui ont participé au nouveau développement de leur série de skis préférée.

Bent Family : Don't fix a working system

Comme représentant du type de skieurs Bent, Nick McNutt était là. La mise à jour du Bent 120 n'a nécessité qu'un seul test : le nouveau Bent est légèrement plus rigide sous la fixation et se comporte donc mieux dans la neige dure, que l'on ne peut pas toujours éviter complètement sur le chemin de la poudreuse. Selon McNutt, la demande principale des athlètes aux développeurs était de ne pas améliorer la gamme Bent, très appréciée, par des mises à jour. Cela semble avoir réussi, McNutt semblait en tout cas très satisfait.

Maverick 115 : Tempostable mais quand même polyvalent

Craig Murray, Henrik Windstedt et Daron Rahlves étaient là pour représenter Maverick. Eux aussi semblaient tous séduits par la possibilité de participer activement à la conception des skis (chez les Mavericks, il y a eu plusieurs prototypes avant que tout le monde soit satisfait) et n'ont pas tari d'éloges sur le résultat. Murray a qualifié le Maverick 115 de "sabre de samouraï" et Rahlves, connu pour être un bon skieur de vitesse, a répondu à une question qu'il n'avait pas encore trouvé la limite de vitesse du sabre de samouraï. Malgré sa vitesse, le ski est suffisamment ludique pour tout ce que l'on souhaite faire en dehors de la vitesse. Le tail plus dur que celui du Bent 120 a été mentionné à plusieurs reprises, ce qui, selon Murray et Windstedt, permet de mieux atterrir dans les falaises.

Backland : la variante la plus légère

La ligne Backland a été présentée par Matthias Haunholder. Il a été fortement impliqué dans le développement du Backland 102, tandis que le Backland 109 était une vision de Chris Rubens. Le 102 est conçu pour les longues "missions" et les expéditions. Mais on pourrait très probablement aussi l'utiliser pour une randonnée à ski moyenne et s'amuser assez certainement dans différentes conditions de neige. Chris Rubens n'était pas présent en personne. Ses collègues d'Atomic ont décrit sa vision comme suit : Un ski comme un VTT d'enduro ; des similitudes de caractère avec le Bent, mais avec suffisamment de tail pour porter un sac à dos lourd de temps à autre.

Tous différents ! Bent en haut, Backland au milieu, Maverick en bas

Touann Gatouillat / Atomic

Nick McNutt, Markus Rehrl (Atomic Produkt Manager), Daron Rahlves

Maven et Backland W : spécifiques aux femmes

Amy Engerbertson a présenté les modèles féminins Maven 103 (pendant du Maverick 105) et Backland 101 W et 108 W. Elle a expliqué qu'il s'agissait d'un modèle de ski pour femmes. Elle s'est présentée comme une skieuse qui aime faire des randonnées, mais qui ne s'intéresse pas à la performance des skis en montée. Elle préfère monter avec un ski lourd pour avoir la garantie d'une bonne descente, plutôt que d'économiser du poids à la montée et de faire ensuite des compromis à la descente. C'est pourquoi elle a d'abord été un peu sceptique face aux modèles Backland relativement légers. Mais les doutes ont été dissipés lors de la première descente, selon Engerbertson. Selon l'équipe de développement d'Atomic, le Maven 103 est "très similaire au Maverick, mais spécifique aux femmes". Engerbertson a précisé que le Maven avait fait l'objet de tests et de retours d'informations de la part des athlètes féminines sur la base d'un premier prototype semblable au Maverick. Il en est ressorti une construction centrale légèrement différente de celle du Maverick - le rapport frêne/peuplier du Maven est légèrement différent de celui du Maverick.

Pour la série Bent, il n'y a pas de modèles féminins distincts, des athlètes "style Bent" comme Arianna Tricomi ont été impliquées dans le processus de développement général sans spécification de genre. La question de savoir si les skis unisexes seraient en général une bonne, voire une meilleure option, semble être en premier lieu une question à laquelle le ou les marchés répondent. Selon Atomic, les souhaits de la clientèle varient d'un pays à l'autre. Quoi qu'il en soit, tout le monde semble d'accord sur le fait que les hommes pourraient tout à fait skier avec les modèles féminins et, inversement, que les modèles féminins ne sont pas une "dumbed down version of the mens' models" et que les préférences en matière de ski ont généralement beaucoup à voir avec les goûts personnels. C'est donc d'autant mieux si des athlètes avec des préférences et des spécialisations différentes participent à la conception des skis et si une gamme raisonnable est créée pour les différentes préférences et les différents styles de glisse.

Plus de bois, moins de titane et de fibre de verre

Au sein d'Atomic, on s'efforce également de mettre en place des processus plus durables. Dans la production de skis, les matières premières sont le domaine qui génère le plus d'émissions, c'est donc là aussi que l'on peut potentiellement réduire beaucoup. Pour les trois lignes de freeride, on a donc économisé du métal, de la fibre de verre et de la résine lors de la construction des nouveaux modèles. Sur les modèles Bent et Maverick/Maven, le métal sous la fixation a été remplacé par du bois de frêne, afin de produire la résistance nécessaire en utilisant un peu moins de ressources. Pour les topsheets, la part de matériaux recyclés a été augmentée. Les concepteurs ont souligné que pour la durabilité, ils ne faisaient aucun compromis sur la performance et la longévité et qu'ils avaient bien réfléchi aux modifications acceptables de ce point de vue.

Test pratique et autres conclusions

Lors de mon bref test dans la neige, le Backland 109 s'est avéré amusant, comme prévu, surtout dans la neige molle. À longueur similaire, le ski s'est avéré plus court que mon compagnon de longue date, le LowDown 102, mais il ne bat pas des ailes et est nettement moins instable que mon Blizzard Zero G 95. Je n'ai pas essayé les autres modèles, faute de temps.
Atomic fabrique aussi des sacs à dos de ski de randonnée à l'aspect intéressant - je ne le connaissais pas jusqu'à présent. Les sacs à dos n'ont pas été présentés plus en détail, mais ils ont été accrochés au mur et y ont fait bonne figure, avec des caractéristiques comme le rolltop, le couvercle amovible, etc. dans une version 32L.
Si vous avez l'occasion de visiter une usine de ski, profitez-en!
Craig Murray regrette l'époque où il pouvait simplement aller skier sans rendez-vous, cependant être pro c'est aussi assez cool.
Nick McNutt s'interroge toujours sur la saga de l'interrupteur à glissière défectueux sur les DVA Pieps/BD, et sur la manière dont BD l'a géré.
Amy Engerbertson pense que l'équivalent américain d'Innsbruck est Salt Lake City, mais que l'air y est encore plus mauvais et que la ville est encore moins animée.
Les gentils collègues de Skialper se demandent pourquoi il n'y a pas de bon café en Autriche, mais trouvent que c'est sinon très bien là-bas.
L'équipe marketing d'Atomic est propre sur ses skis et est sympathique de bout en bout.