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Neige de demain

Neige de demain | La Bavière a-t-elle besoin des canons à neige de Hubsi ?

Cela pourrait être si simple : la saison de ski, c'est quand il y a de la neige.

23/01/2023
Lisa Amenda
Hubert Aiwanger promeut les canons à neige dans les stations de ski bavaroises avec des fonds publics. En plein hiver, entre crise énergétique et crise climatique, cela suscite de vives discussions. Mais avons-nous vraiment besoin de ces canons à neige ou sommes-nous simplement nostalgiques d'une époque révolue ?

Il y a une photo de moi, en short, en train de rire sur le Rettenbachferner dans l'Ötztal. Cela doit dater du début des années 2000. Nous faisions du ski sur le glacier en été. La dialectique de l'instant faisait pour moi tout son charme. Passer du pantalon de ski au short, et après le ski, aller se baigner au lac. Aujourd'hui, je considérerais cela comme de l'hédonisme du début des années 2000. Aujourd'hui, il ne serait d'ailleurs probablement plus possible de chausser les skis en été. Après tout, nous avons déjà eu du mal à trouver assez de neige à Noël pour faire quelques virages cet hiver!

Le 2 janvier, le thermomètre affichait 18 degrés au Hohenpeißenberg en Bavière. Quelques semaines plus tôt, le débat s'est enflammé autour de l'émission "Jetzt red i" de la radio bavaroise pour savoir si, compte tenu de la crise climatique et énergétique, il était encore judicieux d'enneiger les domaines skiables de basse altitude, comme c'est le cas de la plupart d'entre eux en Bavière, à l'aide de subventions publiques. Hubert Aiwanger, ministre bavarois de l'Économie du parti Freie Wähler, s'est clairement prononcé en faveur de cette aide lors de l'émission. Son argument : "Nous ne pouvons tout de même pas dire aux gens : 'Reste à la maison avec tes enfants. Transforme tes skis en bois de chauffage et va pleurer dans la cave. Il veut dire par là que les gens veulent skier et que si la Bavière ne peut pas le faire, les skieurs iront dans les stations (enneigées) d'Autriche ou de Suisse. En tant que représentant de l'État, il ne veut pas les empêcher de s'amuser. Aiwanger a donc peur que l'argent des skieurs soit dépensé ailleurs et que le tourisme bavarois n'en profite pas. On peut voir les choses ainsi du point de vue du ministre de l'Économie.

Les crises se donnent désormais la main et deux d'entre elles, qui concernent surtout le tourisme de ski, font cause commune cet hiver : la crise climatique et la crise énergétique. L'énergie n'a jamais été aussi chère et les températures autour de Noël semblent elles aussi plus élevées que jamais. Résultat : des sièges chauffants éteints dans les télésièges et des rubans de pistes blancs mais plus étroits sur des prairies vertes. Peut-on ou doit-on considérer la situation actuelle de manière aussi unidimensionnelle que le fait Hubert Aiwanger ?

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Qui a dit que la saison de ski allait toujours de décembre à avril ? Qui nous l'a dicté ? Le dieu du ski ? Les destinations touristiques ? Hubsi lui-même ? Ou est-ce nous qui nous sommes habitués au fil des années, voire des décennies, à ce qu'il neige en général suffisamment de décembre à début avril pour que cette neige soit préparée en une piste sur laquelle il est agréable de skier ? Et que les alentours sont alors également recouverts de sucre blanc et ressemblent à l'hiver?

Avant l'enneigement technique, on devait simplement accepter qu'il ne neige suffisamment que plus tard dans la saison. Aujourd'hui, on dit : "Il ne neige pas ? Ne vous inquiétez pas, on va faire de la neige ! La technique s'en charge. Nous semblons avoir oublié au fil des ans que le ski est un sport naturel. Et oui, bien sûr, de très nombreuses personnes vivent du tourisme dans l'espace alpin. En Bavière aussi. Mais ne serait-il pas plus judicieux d'investir les subventions bavaroises dans une restructuration durable du tourisme plutôt que directement dans l'enneigement artificiel, qui ne sert de toute façon à rien lorsque les températures sont négatives à deux chiffres ? Pour que les régions, les hôtels et les pensions puissent continuer à vivre du tourisme même dans des conditions climatiques changeantes ? Peut-être ne s'agit-il plus en premier lieu d'hôtes hivernaux, mais plus souvent de randonneurs, de coureurs de trail, de cyclistes, ...

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C'est peut-être encore plus le moment de revenir aux origines du ski et de se rappeler pourquoi nous faisons tout cela. Parce que c'est tout simplement un plaisir de dévaler les pentes ! De préférence sur de la neige naturelle ! Après tout, rien n'est plus magique que de voir la neige recouvrir le paysage d'un épais manteau blanc. N'est-ce pas lorsque l'air sent l'hiver que tu prends le plus de plaisir à skier ? Des cristaux de neige scintillent peut-être encore sur ton pantalon ? Tu peux t'écarter sans souci de la piste damée sans craindre de skier directement sur l'herbe?

Et si nous ne vivions plus cela aussi souvent à l'avenir ? Alors c'est vraiment dommage. Mais ne pas l'accepter ne sert à rien non plus. Nous pouvons faire de notre mieux pour que les jours où l'hiver ne ressemble plus à l'hiver ne soient pas trop nombreux. En nous engageant pour la protection du climat et en essayant de vivre de manière plus durable. Et nous pouvons montrer l'exemple aux autres et ne skier que lorsque les conditions météorologiques le permettent. La saison du ski, c'est quand il y a de la neige.

Personne ne nous interdit de profiter quand même de la montagne. Alors peut-être à vélo ou en chaussures de randonnée. Transformons donc les vacances de ski en vacances d'hiver et sortons l'équipement sportif qui fait objectivement sens en fonction des conditions météorologiques. En tant que skieuse, cela me rend certes mélancolique et me donne envie de fouiller avec nostalgie dans ma boîte à photos de ski. Mais cette nostalgie ne doit pas devenir une fuite du présent. Car maintenant, c'est maintenant. Et dans le présent et surtout dans l'avenir, il y a encore de belles possibilités d'explorer nos montagnes. Que ce soit à ski ou non.

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